Après la censure par le Conseil constitutionnel des chartes dans la loi mobilités, censées protéger les travailleurs de plateformes, la fondation Jean-Jaurès publie ce mercredi un rapport. Elle y rappelle l’existence d’un statut depuis 2016, destiné à garantir leur protection en les réunissant dans des coopératives.
C’est un sujet qui fait débat, y compris au sein de la majorité : comment protéger les travailleurs de plateformes numériques, de plus en plus nombreux ces dernières années en France ? Jusqu’à présent, ces derniers exercent leur métier de livreurs pour Uber, Deliveroo ou Stuart à travers le statut d’autoentrepreneur, ce qui permet aux entreprises de déléguer toute une partie de ses responsabilités sociales aux travailleurs non salariés. Résultat, ce statut créé en 2008 ne leur permet pas de bénéficier des mêmes droits que les salariés sous contrat (rémunération minimale, prise en compte des accidents du travail) et précarise davantage leur quotidien.