Découvrez les auditions de l'Observatoire du travail indépendant
Auditions d’experts sur la transformation du travail & les nouvelles formes d’emploi indépendant
De mars à juillet 2018, l’Observatoire du travail indépendant a organisé des consultations d’experts français et européens permettant de recueillir des données et analyses sur de multiples thématiques, telles que la définition du travail indépendant, le profil des nouveaux travailleurs indépendants, le cadre juridique, la protection sociale, l’accès à la formation ou la représentativité.
Jacques Attali, économiste, écrivain, président de la fondation Positive Planet ;
Damien Babet, statisticien à l’INSEE ;
Clara Brenot, responsable des affaires publiques de Uber ;
Laurent Bigorgne, directeur de l’Institut Montaigne ;
Michel Chassang, président de l’Union nationale des professions libérales ;
Cyril Cosme, directeur du bureau France de l’Organisation internationale du travail ;
Pascal Faure, directeur général des Entreprises ;
Denis Ferrand, directeur général CEO-Rexcode ;
Jean Pisani-Ferry, économiste ;
Bernard Gazier, économiste du travail, professeur honoraire à l’Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne ;
Sandrino Graceffa, directeur général de SMart ;
Martine Guérin, présidente du Syndicat des Consultants-Formateurs Indépendants ;
Alain Griset, président de l’U2P ;
Michel Hery, responsable de la mission prospective au sein de l’INRS ;
Olivier Sichel, directeur général adjoint du groupe Caisse des dépôts ;
Charles-René Tandé, président du Conseil supérieur de l’Ordre des experts comptables ;
Cécile Jolly, cheffe de projet « Prospective des métiers et des qualifications » de France Stratégie ;
Jean-Yves Kerbouc’h, professeur des universités, UFR Droit et sciences politiques, Université de Nantes ;
Gaspard Koenig, directeur du think-tank GénérationLibre ;
Eric Labaye, directeur associé chez McKinsey & Company, président du McKinsey Global Institute ;
Louis Lepioufle, responsable des relations institutionnelles et de la communication corporate de Deliveroo ;
Marie-Béatrice Levaux, présidente de la Fédération des particuliers-employeurs ;
Francis Palombi, président de la Confédération des commerçants de France ;
Denis Pennel, directeur général de la Confédération mondiale des agences d’intérim ;
Xavier Ragot, président de l’OFCE ;
Olivier Selmati, directeur général de la CIPAV ;
Michel Servoz, conseiller principal sur l’intelligence artificielle, la robotique et l’avenir du travail auprès de la Commission européenne ;
Jean-Luc Tavernier, directeur général de l’INSEE ;
Jean-Eudes Tesson, président de l’ACOSS ;
Charles-Edouard Vincent, fondateur de Lulu Dans Ma Rue.
« Le travail indépendant concerne toute la population, de la moins jeune à la plus jeune, de la moins diplômée à la plus diplômée, des villes comme des campagnes. Il est pratiqué par tous mais sous un format différent en fonction du type d’activité. »
« Un indépendant est une personne exerçant à titre habituel, de manière indépendante et sous sa responsabilité, une activité ayant pour objet d’assurer une prestation principalement intellectuelle, ou technique. C’est un choix personnel, indissociable d’une prise de risque. »
« L’instauration d’un 3ème statut n’est pas appropriée et poserait davantage de problèmes juridiques. »
« Le phénomène des plateformes remet en cause le principe de subordination. »
« Les nouvelles aspirations des actifs appellent à une véritable convergence des droits sociaux. »
« Les difficultés d’accès au crédit et au logement des travailleurs indépendants sont plus importantes que pour un salarié. »
« Il est nécessaire d’instaurer en France et en Europ un système qui puisse aider tous les actifs dans leur transition professionnelle, d’un statut à une autre, d’une activité à une autre. »
« L’image et le discours des organisations syndicales et patronales actuelles ne permet pas aux indépendants de voir leur intérêts représentés. »
« L’initiative législative peut permettre la mise en place d’instances de dialogue et un système basé sur les principes de la convention collective. »
« La clé des changements actuels est la formation. Il faut inscrire la formation à l’entrepreneuriat comme discipline à part entière des programmes scolaires. »
