L’Observatoire du travail indépendant (OTI) peaufine ses recommandations sur l’émergence de nouvelles formes de travail. Ses conclusions doivent être adressées aux pouvoirs publics. Les travaux de la structure, lancée en mars notamment par François Hurel, président de l’Union des auto-entrepreneurs, Dominique Restino, président de la CCI Paris, et l’avocate Emmanuelle Barbara, associée gérante du cabinet August Debouzy, sont suivis de près par Franck Morel, conseiller social travail-emploi-formation à Matignon, et par Claire Scotton, dircab adjointe de la ministre Muriel Pénicaud. Plusieurs élus sont aussi membres du comité général de l’OTI à l’instar du sénateur Les Républicains (LR), Alain Milon, président de la commission des affaires sociales, et du député LR Stéphane Viry, membre de la commission des affaires sociales à l’Assemblée.
Pour faire son rapport, attendu fin juin, l’OTI a déjà auditionné Cyril Cosme, directeur du bureau de l’Organisation internationale du travail (OIT) pour la France, l’économiste Bernard Gazier, le statisticien Damien Babet ou encore Michel Héry, responsable de la mission veille & prospective de l’INRS (Institut national de recherche et de sécurité).
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